Pourquoi la jalousie est plus une affaire d’homme que de femme ?

13 août 2019

Ces maux qui œuvrent dans le secret, à l’intérieur, et qui souvent laissent – qui sait pourquoi ? – un arrière-goût soit de culpabilité, soit de honte, sont moins connus chez les hommes.

Il y a tout de même un mal masculin qui adhère indéniablement à ce registre et c’est bien une certaine tendance à la rumination, à l’obsession, à la manie. D’après A. Braconnier, si l’anxiété, favorisée par les œstrogènes et la progestérone est un trouble avant tout féminin, l’obsession maniaque est souvent masculine. Ce n’est pas par hasard que, certes loin d’être leur exclusivité, la jalousie, cette manie affective, est souvent une affaire d’hommes.

Et quand on dit jalousie, on pense aussi violence des paroles et des gestes, enfin à toute l’énergie spécifique que peut libérer une testostérone agissant d’une manière tout autant inhibitrice pour les pleurs qu’elle est catalytique pour l’expression d’une certaine agressivité verbale- gestuelle.

Mais si elle peut souvent être d’une expression extérieure assez spectaculaire, la colère masculine a cela de sain et de positif qu’elle balaie sur son passage toute rancune tenace allant jusqu’à éloigner pour un certain temps même la tentation de « ruminer ». C’est moins fréquent chez les femmes  dont la colère a, dans ce sens précis, tendance à être un peu moins « saine » et un peu plus rancunière.

Dessy Damianova

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