Surpoids et obésité sont bien sûr liés à notre alimentation. Mais certains éléments éducatifs transmis par nos parents pourraient jouer un rôle encore plus important.Lorsqu’ils ont bien travaillé, qu’ils ont été sages ou ont bien rangé leur chambre, les parents « récompensent » souvent les enfants avec des sucreries : bonbons, biscuits ou chocolats. Cette éducation va avoir pour conséquence que le goût sucré restera à l’âge adulte associé à quelque chose de positif, de bon et va favoriser la consommation, voire l’addiction au sucre.

L’addiction au sucre est plus forte que celle à la cocaïne ! On comprend dès lors pourquoi il est si difficile de s’en débarrasser. Non seulement il faut compenser le « plaisir » que provoque la consommation de sucre, mais en plus il faut remettre en question un aspect important de notre éducation. Cela explique que nombreux sont ceux qui n’y arrivent pas.

Concernant la consommation de sucre, les études convergent : en plus d’être une des principales causes du surpoids et d’obésité, la consommation de sucre crée un milieu oxydatif délétère pour la santé. En effet, surpoids et oxydation favorisent la survenue ou la récidive de maladies mortelles telles qu’infarctus, AVC, cancers, Alzheimer et diabète.

L’alimentation « bonheur »

Réduire sa consommation de sucre est souvent difficile, à cause du plaisir qu’elle procure en boostant les neurotransmetteurs de la récompense dans le cerveau… A moins que d’autres aliments, non toxiques et non inducteurs de maladies puissent être utilisés. C’est ce que démontre une étude parue en 2007 dans le Can. Journal of Physiology and Pharmacology.

Cette étude montre qu’en consommant des graines de courge, il est possible d’augmenter de façon significative la quantité de neurotransmetteurs dans notre cerveau et obtenir des effets similaires à ceux du sucre. Prendre un mélange de graines de courge, sésame et tournesol à chaque fois qu’on a envie de sucre est donc une excellente substitution.

De plus, si l’on prend ce mélange intelligent 30 minutes avant chaque repas, lui-même composé d’au minimum 4 fruits et légumes (soit 7 à 8 portions par jour), non seulement on se fait plaisir, mais on est sur le chemin d’une perte de poids durable.

Parlez-en avec votre médecin ou votre pharmacien. Si vous avez des enfants ou des petits-enfants en bas âge, pensez-y et récompensez-les autrement qu’avec des sucreries.

Bon appétit et bonne santé.

JPh de Toledo
Président Pharmacie Principale SASurpoids : la faute à… notre éducation !