Une délégation du PDCI-RDA conduite par Maurice Guikahué (numéro 2 du parti), Noël Akossi Bendjo (Secrétaire exécutif chargé de l’organisation et la mobilisation, numéro 3 du parti), Narcisse Kouadjo N’dri (porte-parole du PDCI) s’est rendue cette semaine à la Haye pour rencontrer Charles Blé Goudé.  Cette rencontre intervient quelques jours après la visite d’une délégation du COJEP conduite par le directeur de Cabinet de Charles Blé Goudé, à la résidence du président Henri Konan Bédié vendredi dernier à Paris.

Comme l’avait déjà affirmé Noël Akossi Bendjo il y a quelques mois «nous avons accueilli avec joie l’acquittement et la libération conditionnelle du Président Laurent Gbagbo et du ministre Charles Blé Goudé. Cette étape doit ouvrir la porte de la réconciliation tant attendue par tous les Ivoiriens ». Quant à l’objectif de la visite de la délégation du PDCI-RDA à la Haye, Maurice Guikahué affirme : « Nous sommes venus saluer, dans un premier temps notre frère, lui apporter notre soutien et aussi lui faire quelques propositions, concernant notamment la plateforme ».

On observe tout de même que le PDCI-RDA fait montre actuellement d’une forte détermination à écarter le président Ouattara du pouvoir. Auraient-ils des regrets ? Pour le PDCI-RDA, c’est clairement, NON !  « Nous assumons nos choix passés, mais nous désapprouvons profondément les dérives du pouvoir actuel car ils mettent à mal la cohésion sociale et la paix dans notre pays ». 

Que peut-on retenir de toutes ces rencontres opérées depuis l’Europe par le président Henri Konan Bédié ? Selon les dernières indiscrétions, la préoccupation majeure de la plateforme lancée par le Président Henri Konan Bédié « réside dans la mobilisation de l’ensemble des Ivoiriens pour la normalisation de la vie politique et sociale, en vue d’une véritable réconciliation en Côte d’Ivoire.

Les différentes rencontres qui se tiennent depuis quelques semaines ont clairement pour objectif de créer un véritable front commun pour faire face au RHDP du président Alassane Ouattara en vue de l’élection présidentielle de 2020. Ce front commun qui n’est autre qu’une coalition de partis politiques d’opposition  devra s’entendre sur un nouveau contrat social et un consensus électoral inédit, afin de garantir des élections transparentes, inclusives et pacifiques en 2020. Ainsi, s’ils réussissent leur mission, ils pourront reconquérir le cœur des Ivoiriens en 2020.