Le monde économique ne fait pas de cadeau et seules les entreprises performantes sont appelées à survivre. Pour ce faire elles n’hésitent plus à solliciter leurs cadres ou collaborateurs à poursuivre leur développement personnel avec des formations continues. Toutefois, la qualité de ces programmes doit être adaptée aux réels besoins de l’entreprise et aux compétences du collaborateur.
Consciente de cette réalité, le WWF en partenariat avec l’IMD (Lausanne), ont mis au point un cursus sensibilisant le management sur les enjeux environnementaux. Ce programme reste innovant (bien que n’étant pas unique) dans le cadre d’une formation continue. Il se présente comme une alternative acceptable, dans la tenue d’un environnement durable. Il assure le maintien entre écologie et économie. Nous tendons là à une notion de partenariat entre entreprise et milieu pédagogique.
Une question se pose : qu’en est-il de nos institutions publiques (école obligatoire, gymnase, Université, HES, formations professionnelles)? Si dans le cadre des formations supérieures ou professionnelles il n’est pas rare de trouver des solutions similaires, il n’en est pas de même dans les écoles dites obligatoires.
Tous les cantons cherchent à optimiser et dynamiser leurs programmes afin de les rendre les plus attractifs et qualitatifs possibles. Cette réalité est d’autant plus pertinente que malheureusement nous n’avons toujours pas trouvé de solution miracle pour améliorer les connaissances scolaires de nos enfants. Alors que faire….
Une solution est envisageable bien que n’étant pas absolue! Travailler sur leurs qualités pour stimuler l’envie d’apprendre et créer l’adhésion à un programme au lieu d’une répulsion pathologique. Chacun d’entre nous possède des qualités d’apprentissages différentes (visuelles, auditives, par l’action, etc.) Celles-ci doivent être plébiscitées comme moyen éducatif, afin de susciter chez l’enfant l’envie de progresser.
Enrichir ses connaissances par ses qualités !
L’idée n’est pas novatrice en soi mais a l’avantage de créer l’adhérence du jeune à un développement de son intelligence cognitive. Le problème de nos jours, n’est pas de rendre responsable un programme plutôt qu’un autre, mais bien de générer une demande de nos enfants à l’acquiescement de savoir supplémentaire. Pour y parvenir une seule solution : « susciter l’envie » !
Bien que cette perspective d’enrichissement des connaissances puisse être contestée, elle n’en demeure pas moins une alternative probante au cursus scolaire actuellement en vigueur. Travaillons entre le secteur public et privé à l’élaboration d’une école capable d’intégrer ces paramètres, et visionnons ensemble les perspectives évolutives accessibles par le biais des progrès de la science.
Si des institutions aussi performantes que le WWF et l’IMD ont entrepris la personnalisation d’une formation pour créer l’efficience, gageons que nos instances politiques, auront à cœur elles aussi, d’établir un paradigme tangible et durable, dans la quête d’un programme de formation adapté au 21ème siècle, et aux besoins spécifiques de nos enfants !
Dr Philippe Grosjean / Management Consulting
Copyright © Cote News – Tous droits réservés