A. Louette trouve ça chouette…

2 novembre 2011

En noir et blanc, dans le format carré qu’il affectionne, les tableaux de bords de la voiture figurant sur quelques-unes des photos sont aussi, parfois, le seul signe clair de l’époque à laquelle celles-ci ont été prises. Tant le décor de motels, d’églises, de carrefours au milieu du désert est intemporel. Après des décennies aux États-Unis, cette collection commence à voyager en Europe… À quand son arrivée par chez nous ?!

Les Concerts à Emporter de la Blogothèque

Ces blogueurs de musique français ont fait de la spontanéité une forme d’art. Ils semblent connaître tout le monde avant tout le monde, et parviennent toujours à convaincre les chanteurs et musiciens à improviser des mini-concerts ‘à emporter’ pour les caméras de la Blogothèque. En rue, sur les toits, sous les ponts, dans des cafés… les artistes s’exécutent avec plaisir et grâce aux films attachants de ces concerts qui surpassent souvent les plus beaux ‘clips’ de l’histoire de la musique, on a l’impression flatteuse d’être les premiers à découvrir ces talents. L’atmosphère candide et sans chichis de ces échanges avec les artistes rappelle un peu les documentaires des années 1960 et 1970, où les Bob Dylan, Leonard Cohen et autres légendes alors débutantes laissaient volontiers voir à la caméra les coulisses de leurs tournées. Et de leur écriture, de leurs inspirations… Rafraîchissant !

C’est toujours pareil, j’oublie d’aller fouiller dans la Blogothèque pendant quelques mois, puis tout à coup, je me retrouve avec des dizaines de trésors musicaux à me jouer en boucle ! Dernier en date, la vidéo exhumée des archives montrant J. Tillman, l’un des membres de Fleet Foxes, poussant la chansonnette dans un café français à ce qui paraît être les petites heures de la nuit. Tellement beau qu’il faudrait l’écouter en berceuse tous les soirs.

L’abricot, roi des conserves… et de la pâtisserie !

Ce sont des choses qui ne s’avouent qu’à demi-mot, et encore, quand on est sûr que les grands gastronomes ont quitté la pièce… Mais moi, je trouve modestement que certains fruits sont meilleurs en boîte. Oh, bien sûr, pas tous ! Les fraises en sirop, par exemple, ne devraient sans doute faire plaisir qu’aux astronautes ou aux explorateurs sur la banquise, ou alors à ceux qui ont vraiment, vraiment, très faim.

Pourtant, s’il est un fruit qui gagne souvent à se faire enfermer de métal, ce pourrait être l’abricot. À moins de vivre sous le soleil où ces beaux petits globes dorés poussent dans les arbres, on est plus susceptible d’être déçu que ravi par le goût d’un abricot frais vendu chez nous. C’est là que la boîte de conserve nous tombe du ciel, comme un cadeau des dieux du supermarché. Les abricots coupés qui y nagent dans un sirop léger semblent avoir pris une sérieuse dose de saveur ! Sous cette forme, ils conviennent parfaitement à la pâtisserie aussi, et nous épargnent la culpabilité d’en manger en hors-saison, lorsqu’ils ont dû être importés de trop loin, à grand renfort de combustibles qui fâchent l’environnement… Je ne me suis donc pas fait prier pour incorporer ces abricots bien juteux dans un gâteau aux amandes. Voici la recette :

Ingrédients (pour 8 personnes) :

  • 125 g de beurre ramolli
  • 125 g de sucre
  • 2 grands œufs
  • 100 g de farine à levure incorporée
  • 75 g de poudre d’amandes
  • Zeste de citron
  • 3 cuillères à soupe de lait
  • Une boîte de 450g d’abricots, égouttés
  • 50 g d’amandes
  • Quelques gouttes d’extrait d’amande

Préchauffez le four à 180ºC et beurrez un moule à tarte de 23cm de diamètre. Fouettez le beurre, le sucre et l’extrait d’amande jusqu’à ce que le mélange se soit éclairci et soit crémeux. À présent, ajoutez-y les œufs un à un en continuant de fouetter, tout en y versant un peu de la farine. Complétez par le restant de la farine, la poudre d’amandes, le zeste de citron et le lait, avant de mélanger le tout en douceur.

Versez le mélange dans le moule, et une fois que celui-ci est bien lisse, placez-y les abricots égouttés, entourés des amandes à la surface de la pâte. Enfournez pour 45 minutes ou jusqu’à ce que le milieu du gâteau rebondisse quelque peu au toucher. C’est prêt ! Et c’est délicieux avec une bonne cuillerée de crème fraîche ou de yaourt…

 

A. Louette – Rédactrice TRIBUNES ROMANDES

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