Le Pr Howard Gardner nous propose d’appréhender différentes formes d’intelligences (ouvrage : les intelligences multiples, RETZ/VUEF, 2001, ISBN – 2-7256-1603-4) en les catégorisant de la manière suivante : L’intelligence musicale – l’intelligence spatiale – l’intelligence kinesthésique – l’intelligence logico-mathématique – l’intelligence langagière – l’intelligence interpersonnelle – l’intelligence intra-personnelle. Pour notre approche nous nous proposons d’en aborder les deux dernières.
Dans l’entreprise il est usuel de mentionner un développement de ses « faiblesses » pour les transformer en forces. Cette terminologie bien que fréquemment utilisée, démontre une utilisation péjorative du mot en son sens étymologique. Nous préférons lui associer le terme « opportunité de développement »
Pour développer les intelligences inter et intra-personnelles, nous proposons de travailler sur des compétences telles que : la connaissance de soi, la maîtrise de soi, la communication, la motivation et les relations humaines. Toutes ces aptitudes tendent vers une finalité : « aider à développer le management et les collaborateurs par des décisions appropriées ». C’est grâce à cette articulation que les entreprises peuvent continuer à progresser dans leur expansion.
Le développement de l’économie passe par l’augmentation des performances du capital humain. Sous-estimer son importance est visionné à court terme. La réponse doit passer par une remise en question de nos valeurs et de nos croyances. Faire face à la problématique sans cacher la difficulté à la maîtriser. Nous avons à faire à des êtres humains, dotés de sentiments, d’émotions, et dont les réponses varient suivant une multitude de stimuli. L’intelligence n’est ni plus ni moins qu’une valeur des personnes dans plusieurs milieux.
C’est la psychologie qui a véhiculé cette idée, et l’importance qu’on accorde à l’intelligence au sens psychométrique cause maintenant bien des problèmes. Lorsqu’une mesure dit rendre compte de l’intelligence, elle le fait dans un milieu donné avec un outil donné. Acceptons la prise en compte de l’élément mouvant que représente l’IE (intelligence émotionnelle) et travaillons à son accroissement dans l’appréhension des techniques managériales. C’est au bénéfice de ce travail sur soi que nous pourrons visionner à long terme une amélioration durable des relations de travail.
Dr Philippe Grosjean / Management Consulting
Copyright © Cote News – Tous droits réservés